samedi 4 mai 2013

Les turbinellos

 Les cafés branchés de Londres ont quelque chose de charmant : ils sont non discriminants. Les couches sociales y défilent, s'y posent puis repartent satisfaites. Les étrangetés langagières s'y mêlent et accompagnent les musiques de bon goût aux influences de libération, parfois, choisies non pas pour rappeler un passé de souffrance, une culture que l'on découvre mais bien un mode de vie propre aux Londoners. Tant que tu paies : "welcome on board".
Comment expliquer ma honte à comprendre certains intellectuels récidivistes qui réitèrent continuellement les mêmes crobards de pensée.  Il se trouve que nos allers - retours entre l'exil et le rejet nous enseignent toujours la même chose. Au bout du compte nos récidives doivent nous entraîner vers d'autres horizons non gluants, vers des perspectives sujettes à réflexion. Il n'en n'est rien chez les turbinellos (croisement entre intellectuel et escroquerie en toile de fond). Ils n'ont pour ainsi dire aucune connaissance du fond et donnent à leur forme littéraire les parfaits contours d'inepties martelées au moment du repas médiatique que les mainstream soumis servent uniquemnt aux cerveaux affamés.

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